Chroniques
LA PLUME DU FAUCON
Vous trouverez ici plusieurs articles traitant principalement des tendances sociales reliées à la vie de couple. M. Leblanc est chroniqueur pour divers journaux et magazines et son style d’écriture a beaucoup fait parler de lui. Sujets chauds, saupoudrés d’humour, il aura bonne plume pour chacun des lecteurs.
CHRONIQUE
LE BILAN FIERTÉ MONTRÉAL 2017 - Des premières et des records de participation (publiée le 5 septembre 2017)
Le centre-ville de Montréal était en fête, le dimanche 20 août, pour la première édition du défilé de Fierté Canada organisée par Fierté Montréal. Plus gros, plus coloré et plus ambitieux que jamais ce défilé a été vu par plus de 300 000 personnes. Plus de 7 000 participants (le double de l’an dernier) étaient répartis dans 270 contingents qui avaient intégré chacun une des six couleurs du drapeau arc-en-ciel.
Au rayon des primeurs, citons l’important contingent des peuples autochtones qui a ouvert le défilé, le nombre record de 17 coprésidents d’honneur et le nombre plus important que jamais de personnalités politiques à prendre part au défilé. Pour la 1ière fois de son histoire le défilé accueillait un chef de gouvernement étranger en la personne du premier ministre d’Irlande, Leo Varadkar qui, à 38 ans, est devenu non seulement le plus jeune premier ministre de ce pays, mais aussi le premier à afficher ouvertement son homosexualité. Celui-ci a d’ailleurs défilé avec son conjoint aux côtés des premiers ministres Justin Trudeau et Philippe Couillard et du maire de Montréal, Denis Coderre. Il faut le noter, il y avait tant d’élus présents au départ du défilé, qu’il a fallu plus de huit minutes à Jean-Sébastien Boudreault, le vice-président de Fierté Montréal, pour lire en conférence de presse avant le début de la marche, la liste des dignitaires et élus de tous les paliers de gouvernement. En cette année du 150e anniversaire du Canada et du 375e de Montréal, les organisateurs ont profité de l’occasion pour faire des rappels à l’histoire au moyen de six chars thématiques, placés sous la direction artistique de Michel Dorion. Le premier des chars était consacré à la présence des Premières nations — sur lequel on voyait des joueurs de tambours — suivi de danseurs vêtus aux habits traditionnels, et bien des enfants. Une manière de rappeler l’apport des peuples autochtones et de souligner que nous vivons sur des «terres non cédées» par les premières nations. En plus du char des Premières nations, on a pu y voir celui du 150e du Canada, de Mx Fierté Canada 2017 avec Barbada, la drag queen gagnante du concours, celui de l’Expo 67, qui nous a réservé la surprise de la présence de Michèle Richard, celui souligant les 35 ans du Village et, aussi, un char thématique
rappelant les jeux olympiques de 1976, avec la reproduction du Stade olympique, qui ouvrait l’imposante suite des contingents des équipes sportives ou de loisirs (regroupées ou non dans Équipe Montréal). On y a aperçu aussi un char annonçant la tenue des Gay Games de Paris, en août 2018. «C’est le plus gros défilé à date [que nous ayons organisé]», a dit le président de Fierté Montréal, avec un sourire fendu jusqu’aux oreilles. Départ à l’angle de René-Lévesque et Drummond vers 12h12, dans le centre-ville, où a déjà été situé l’ancien «quartier gai», pour se terminer au coin de la rue Alexandre-deSève, dans l’actuel Village gai qui, cette année, célèbre ses 35 ans. De Fierté agricole à l’Association des étudiants de Dawson, des étudiants au MBA de McGill à Interligne (anciennement Gai Écoute) et ses tamtams et ses danseurs et danseuses aux costumes de carnaval de Rio, du GRIS-Montréal avec son autobus scolaire jaune et sa musique entraînante, au contingent des LGBTQ «Vegan», du groupe des titrés fétiches de Montréal à l’Église unie du Canada en passant par les bars Cocktail ou encore l’Aigle Noir, le Club Date ou le Musée des beaux-arts de Montréal (avec sa thématique Love is Love, de Jean-Paul Gaultier, tout en blanc avec des cœurs rouges), la diversité était ici à l’œuvre.
Des organismes tels l’Association des familles LGBT, avec leurs poussettes et leurs bambins, ou encore Enfants transgenres du Canada s’attiraient les applaudissements également. ACCM (ou Sida Bénévole Montréal en français) et RÉZO, des contingents très nombreux, bruyants et énergiques, marchaient avec entrain tout en rappelant aux gens l’importance de se protéger et de prendre soin de sa santé. Les immanquables personnages du spectacle Rocky Horror Picture Show ou encore Héros de l’espoir, avec des amateurs de cosplay, déguisés en Batman, Arrow, Superman et autres héros de BD ou de séries télé, ont fait le bonheur de bien des jeunes dans le public. Parlant de jeunes, il y en avaient des tonnes chez Lez Spread The Word (LSTW) et chez Arc-en-ciel d’Afrique qui représentent les LGBT d’Afrique et des Caraïbes. Lesbians Who Tech et Montreal Gaymerz.
Bien entendu, les institutions financières (TD et Desjardins, en tête, mais aussi RBC et la Banque de Montréal), des grandes entreprises, les centrales syndicales et les partis politiques, tant sur la scène fédérale que provinciale, y étaient avec dans certains cas plus quelques centaines de participants. Comme à l’habitude, Jean-Sébastien Boudreault et Éric Pineault se tenaient à la fin du défilé applaudissant et remerciant les membres de chaque groupe participant.
Par : André-Constantin Passiour
Sur : fugues.com
Au rayon des primeurs, citons l’important contingent des peuples autochtones qui a ouvert le défilé, le nombre record de 17 coprésidents d’honneur et le nombre plus important que jamais de personnalités politiques à prendre part au défilé. Pour la 1ière fois de son histoire le défilé accueillait un chef de gouvernement étranger en la personne du premier ministre d’Irlande, Leo Varadkar qui, à 38 ans, est devenu non seulement le plus jeune premier ministre de ce pays, mais aussi le premier à afficher ouvertement son homosexualité. Celui-ci a d’ailleurs défilé avec son conjoint aux côtés des premiers ministres Justin Trudeau et Philippe Couillard et du maire de Montréal, Denis Coderre. Il faut le noter, il y avait tant d’élus présents au départ du défilé, qu’il a fallu plus de huit minutes à Jean-Sébastien Boudreault, le vice-président de Fierté Montréal, pour lire en conférence de presse avant le début de la marche, la liste des dignitaires et élus de tous les paliers de gouvernement. En cette année du 150e anniversaire du Canada et du 375e de Montréal, les organisateurs ont profité de l’occasion pour faire des rappels à l’histoire au moyen de six chars thématiques, placés sous la direction artistique de Michel Dorion. Le premier des chars était consacré à la présence des Premières nations — sur lequel on voyait des joueurs de tambours — suivi de danseurs vêtus aux habits traditionnels, et bien des enfants. Une manière de rappeler l’apport des peuples autochtones et de souligner que nous vivons sur des «terres non cédées» par les premières nations. En plus du char des Premières nations, on a pu y voir celui du 150e du Canada, de Mx Fierté Canada 2017 avec Barbada, la drag queen gagnante du concours, celui de l’Expo 67, qui nous a réservé la surprise de la présence de Michèle Richard, celui souligant les 35 ans du Village et, aussi, un char thématique
rappelant les jeux olympiques de 1976, avec la reproduction du Stade olympique, qui ouvrait l’imposante suite des contingents des équipes sportives ou de loisirs (regroupées ou non dans Équipe Montréal). On y a aperçu aussi un char annonçant la tenue des Gay Games de Paris, en août 2018. «C’est le plus gros défilé à date [que nous ayons organisé]», a dit le président de Fierté Montréal, avec un sourire fendu jusqu’aux oreilles. Départ à l’angle de René-Lévesque et Drummond vers 12h12, dans le centre-ville, où a déjà été situé l’ancien «quartier gai», pour se terminer au coin de la rue Alexandre-deSève, dans l’actuel Village gai qui, cette année, célèbre ses 35 ans. De Fierté agricole à l’Association des étudiants de Dawson, des étudiants au MBA de McGill à Interligne (anciennement Gai Écoute) et ses tamtams et ses danseurs et danseuses aux costumes de carnaval de Rio, du GRIS-Montréal avec son autobus scolaire jaune et sa musique entraînante, au contingent des LGBTQ «Vegan», du groupe des titrés fétiches de Montréal à l’Église unie du Canada en passant par les bars Cocktail ou encore l’Aigle Noir, le Club Date ou le Musée des beaux-arts de Montréal (avec sa thématique Love is Love, de Jean-Paul Gaultier, tout en blanc avec des cœurs rouges), la diversité était ici à l’œuvre.
Des organismes tels l’Association des familles LGBT, avec leurs poussettes et leurs bambins, ou encore Enfants transgenres du Canada s’attiraient les applaudissements également. ACCM (ou Sida Bénévole Montréal en français) et RÉZO, des contingents très nombreux, bruyants et énergiques, marchaient avec entrain tout en rappelant aux gens l’importance de se protéger et de prendre soin de sa santé. Les immanquables personnages du spectacle Rocky Horror Picture Show ou encore Héros de l’espoir, avec des amateurs de cosplay, déguisés en Batman, Arrow, Superman et autres héros de BD ou de séries télé, ont fait le bonheur de bien des jeunes dans le public. Parlant de jeunes, il y en avaient des tonnes chez Lez Spread The Word (LSTW) et chez Arc-en-ciel d’Afrique qui représentent les LGBT d’Afrique et des Caraïbes. Lesbians Who Tech et Montreal Gaymerz.
Bien entendu, les institutions financières (TD et Desjardins, en tête, mais aussi RBC et la Banque de Montréal), des grandes entreprises, les centrales syndicales et les partis politiques, tant sur la scène fédérale que provinciale, y étaient avec dans certains cas plus quelques centaines de participants. Comme à l’habitude, Jean-Sébastien Boudreault et Éric Pineault se tenaient à la fin du défilé applaudissant et remerciant les membres de chaque groupe participant.
Par : André-Constantin Passiour
Sur : fugues.com