Chronicles
THE WRITINGS OF FAUCON
You will find several articles dealing with mainly social trends relate to a couples life. Mr. Leblanc is a columnist for various newspapers and magazines and his writing style says a lot about him. Hot topics, sprinkled with humor, there is something for any and all readers.
CHRONIQUE
CHICAGO - FIERTÉ Exclues de la Gay Pride de Chicago, à cause de drapeaux arc-en-ciel juifs (published on 25 July 2017)
Alors qu’elles participaient à la Dyke March ce samedi 24 juin, trois femmes ont été forcées de quitter la manifestation, car elles défilaient avec des drapeaux arc-en-ciel, symboles de la communauté LGBTQ, ornés d’étoiles de David.
La Dyke March de Chicago –littéralement « marches des lesbiennes » ou « marche des gouines »– a lieu tous les ans dans de nombreuses grandes villes du monde, en même temps ou en parallèle de la Gay Pride. Il s’agit d’une manifestation organisée par la communauté lesbienne, et qui se veut inclusive et ouverte à tous. Mais cette marche a pris un mauvais tournant le 24 juin, jour de sa célébration à Chicago, comme le relève le site Haaretz.
Trois femmes qui brandissaient une variante du drapeau arc-en-ciel ont été exclues des célébrations. Selon le Windy Suty Times, le journal LGBT de la ville a rapporté qu’un membre du collectif chargé d’organiser la manifestation aurait dit à ces femmes que « les gens ne se sentaient pas en sécurité » à cause des drapeaux et que la marche était « pro-Palestine » et « anti-sioniste ». Sur son compte Twitter officiel, la Dyke March de Chicago est pourtant labellisée « non-raciste », « non-violente» et vise à célébrer « le combat des lesbiennes, des queers et des bisexuelles ».
Une des participantes exclues, Laurel Grauer, également membre de l’organisation LGBTQ juive A Wider Bridge, a expliqué au Windy City Times que son drapeau célébrait ses « identités queer et juive. » Elle a également publié une tribune dans Haaretz, relatant son expérience du 24 juin.
« Je participe depuis dix ans à cette marche avec le même drapeau. Là, on m’a demandé de partir, car c’était, selon eux, une provocation à l’encontre de personnes qui le trouvaient offensant. »
Une autre participante, Eleanor Shoshany-Anderson, a elle aussi été exclue de la manifestation, car elle possédait un drapeau similaire. « La Dyke March est censée inclure tout le monde, a-t-elle déploré dans le Windy City Times. Je ne sais pas pourquoi mon identité a été exclue. J’ai sentie qu’en tant que juive, je n’étais pas la bienvenue ici. »
Sur son fil Twitter, la Dyke March de Chicago a publié une réponse officielle à la polémique naissante: « Cette décision –de demander à trois personnes arborant des drapeaux arc-en-ciel juifs de partir– a été prise après qu’elles ont exprimé plusieurs fois leur soutien au sionisme durant des conversations avec d’autres membres de la manifestation. Nous avons depuis appris que l’une des personnes en question est directrice régionale de l’association A Wider bridge, une organisation qui a des connexions avec l’État d’Israël et les groupes d’extrême droite pro-Israéliens. »
Dans son communiqué, la Dyke March de Chicago a ajouté qu’elle n’était « pas anti-sémite », mais « anti-sioniste » –c’est-à-dire qu’elle condamne la constitution d’un État juif indépendant sur les terres palestiniennes-. « Le collectif de la Dyke March de Chicago soutient la libération de la Palestine et les peuples oppressés partout dans le monde. »
Ce n’est pas la première fois que la communauté LGBTQ américaine s’effrite et s'affronte sur la question du conflit israélo-palestinien. En janvier 2016, alors que l’association Open House for Pride and Tolerance de Jérusalem devait s’exprimer durant la conférence LGBTQ Creating Change, des manifestants avaient empêché leur présentation en brandissant des pancartes sur lesquelles était inscrit «À bas le pinkwashing».
Par : Chantal Cyr
Sur : fugues.com
La Dyke March de Chicago –littéralement « marches des lesbiennes » ou « marche des gouines »– a lieu tous les ans dans de nombreuses grandes villes du monde, en même temps ou en parallèle de la Gay Pride. Il s’agit d’une manifestation organisée par la communauté lesbienne, et qui se veut inclusive et ouverte à tous. Mais cette marche a pris un mauvais tournant le 24 juin, jour de sa célébration à Chicago, comme le relève le site Haaretz.
Trois femmes qui brandissaient une variante du drapeau arc-en-ciel ont été exclues des célébrations. Selon le Windy Suty Times, le journal LGBT de la ville a rapporté qu’un membre du collectif chargé d’organiser la manifestation aurait dit à ces femmes que « les gens ne se sentaient pas en sécurité » à cause des drapeaux et que la marche était « pro-Palestine » et « anti-sioniste ». Sur son compte Twitter officiel, la Dyke March de Chicago est pourtant labellisée « non-raciste », « non-violente» et vise à célébrer « le combat des lesbiennes, des queers et des bisexuelles ».
Une des participantes exclues, Laurel Grauer, également membre de l’organisation LGBTQ juive A Wider Bridge, a expliqué au Windy City Times que son drapeau célébrait ses « identités queer et juive. » Elle a également publié une tribune dans Haaretz, relatant son expérience du 24 juin.
« Je participe depuis dix ans à cette marche avec le même drapeau. Là, on m’a demandé de partir, car c’était, selon eux, une provocation à l’encontre de personnes qui le trouvaient offensant. »
Une autre participante, Eleanor Shoshany-Anderson, a elle aussi été exclue de la manifestation, car elle possédait un drapeau similaire. « La Dyke March est censée inclure tout le monde, a-t-elle déploré dans le Windy City Times. Je ne sais pas pourquoi mon identité a été exclue. J’ai sentie qu’en tant que juive, je n’étais pas la bienvenue ici. »
Sur son fil Twitter, la Dyke March de Chicago a publié une réponse officielle à la polémique naissante: « Cette décision –de demander à trois personnes arborant des drapeaux arc-en-ciel juifs de partir– a été prise après qu’elles ont exprimé plusieurs fois leur soutien au sionisme durant des conversations avec d’autres membres de la manifestation. Nous avons depuis appris que l’une des personnes en question est directrice régionale de l’association A Wider bridge, une organisation qui a des connexions avec l’État d’Israël et les groupes d’extrême droite pro-Israéliens. »
Dans son communiqué, la Dyke March de Chicago a ajouté qu’elle n’était « pas anti-sémite », mais « anti-sioniste » –c’est-à-dire qu’elle condamne la constitution d’un État juif indépendant sur les terres palestiniennes-. « Le collectif de la Dyke March de Chicago soutient la libération de la Palestine et les peuples oppressés partout dans le monde. »
Ce n’est pas la première fois que la communauté LGBTQ américaine s’effrite et s'affronte sur la question du conflit israélo-palestinien. En janvier 2016, alors que l’association Open House for Pride and Tolerance de Jérusalem devait s’exprimer durant la conférence LGBTQ Creating Change, des manifestants avaient empêché leur présentation en brandissant des pancartes sur lesquelles était inscrit «À bas le pinkwashing».
Par : Chantal Cyr
Sur : fugues.com